Lundi, 11 novembre 2013 / Dans Plus d'histoire !

Il y a tout juste cinq cent ans,une armée de 30 000 hommes, composée de mercenaires suisses, de Francs-Comtois et de troupes impériales ,assiège la ville de Dijon défendue par Louis II de la Trémouille, gouverneur de Bourgogne.
Il réussira à négocier et à faire lever le siège. Heureusement que cette armée n’a pas assiégé Beaune ! Entre la Tour des Filles et le Château  armés de canons, il n’y a pas d’artillerie pour barrer laroute de Dijon qui passait par Gigny.

Deux bastions seront construits beaucoup plus tard: le bastion Saint-Nicolas en 1569 et le bastion Notre-Dame en 1637.
Ces deux bastions peuvent nous aider à comprendre deux concepts nouveaux: le flanquement réciproque et le front bastionné.

L’illustration représente le plan des tirs qui est très simple et couvre complètement le front bastionné.

Vauban qui économisait la vie de ses hommes, déplorait l’esprit de bravade des Français qui consistait à défier les tirs et à s’exposer inutilement.

Remerciements à Mr Jacques Desperriers, habitant de Beaune, et membre de l’association, pour son étude poussée sur l’utilité des fronts bastonnés.

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