• Le bastion Notre Dame

  • Une échauguette domine le fossé

  • Ce bastion a été construit pendant la guerre de Trente Ans (1637)

Construit pendant la guerre de Trente Ans (1637), il englobe la petite tour Notre Dame du XIVe siècle.
A la pointe du bastion, coté boulevard, une échauguette couverte d’une calotte en pierre cachée par un toit en tuiles du XIXe siècle domine le fossé.
Donnant, côté ville, sur la place Morimont où se dressait le gibet sous l’Ancien Régime, ce bastion a pu retentir des cris des suppliciés et de la foule.

La première exécution dont les archives gardent la trace remonte à 1394. Il semble qu’à partir de la fin du XVIIIe siècle les exécutions aient eu lieu à Dijon, siège du Parlement où se tenaient les procès.

A quelques pas de là, sur le rempart, on voit l’issue arrière de l’ancienne salle de spectacle de la Comédie au fronton orné de masques et de violons, ouverte par Jean Delautel en 1766 et qui pouvait accueillir 540 personnes.

Ce lieux étant privé, nous ne pourrons durant les visites guidées qu'admirer l'échauguette.


Le couvent des Jacobins construit à l'époque des Hospices (1477) ; à remarquer : le toit de la chapelle avec une nef ressemblant à celle de la Salle des Pauvres de l'Hôtel Dieu (voûte en « carène renversée »).

La place Morimont
Le 24 juin 1367, Philippe le Hardi confirme à la commune de Beaune tous ses droits de justice _ accordés par ses prédécesseurs depuis la charte de franchise de 1203. De ce fait, la municipalité a un bourreau et un lieu où sont exécutés les sentences capitales et les supplices prononcés par la justice. Entre le XVIe et le XVIIIe siècle, on recense plus de 30 exécutions. A partir de la fin du XVIII siècle, les exécutions sont transférées à Dijon.

La rue Spuller avec son ancienne salle de la Comédie ( fronton et beau portail ornés de masques, violons et accessoires de théâtre) et ses maisons à colombages

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