Voulu par Louis XI à la fois pour défendre Beaune, mais aussi pour en surveiller les habitants qui s’étaient montrés fidèles à Marie, la fille du Téméraire, il est construit à partir de 1482 et terminé en 1527.
Construite entre 1465 et 1477, elle est percée de meurtrières et surplombée par une calotte en laves. Le 10 octobre 1888, elle est témoin de l’arrivée triomphale du président Sadi Carnot.
Construit pendant la guerre de Trente Ans (1637) il renforce comme la tour Renard la défense à l’est et permet de surveiller en droite ligne la route de Seurre et les menaces venues de la plaine.
Tour de guet, construite à la fin du XIVe siècle, on y stockait de quoi fabriquer la poudre.
Elle ne laisse qu'apparaître son sommet au niveau du chemin de ronde.
Une des quatre tours construites au début du XVIe siècle, elle est ornée, coté boulevard, du blason du gouverneur de Bourgogne, La Trémouille. Elle participait à la surveillance de la plaine.
Tour de guet, construite à la fin du XIVe siècle, elle est englobée dans la Grosse tour.
On y stockait le bois (billes) utilisé pour la défense. Elle domine l’ancienne poterne ou porte Belvent,
Le lavoir Saint-Jacques a été édifié en 1887 au pied du rempart, où la Bouzaize sort à l’air libre après son mystérieux passage sous l’Hôtel-Dieu.
Ce lavoir était très fréquenté par les lavandières.
C’est l’une des quatre grosses tours construites au début du XVIe siècle. Elle faisait partie du couvent des Cordeliers, dont l’église fut malheureusement éventrée pour faire passer la rue de l’Hôtel-Dieu.
Le Bastion Bretonnière édifié à partir de 1637 porte le nom du gouverneur de Bourgogne.
En 1656, le quartier Bretonnière acclame l’entrée solennelle de la reine Christine de Suède.
Une des quatre tours construites au début du XVIe siècle. Son mur a 7m d’épaisseur. Elle tient son nom des dames du Lieu-Dieu, religieuses de l'abbaye cistercienne installée dans l’arrière-côte.
Construit pendant la guerre de Trente Ans (1637), il est ouvert et transformé en promenade par le maire Maufoux en 1765. Il prend le nom de square des Lions en raison des deux statues qui en gardent l’accès.
Son mur de 7m d’épaisseur résistait aux nouveaux boulets de canon en fonte. Sa double dénomination révèle l’ambivalence du lieu, où se trouvaient les filles de mauvaise vie, et du collège des Oratoriens.
L’ancienne porte fortifiée avec pont-levis, vit arriver maints personnages importants. Depuis 1770, la nouvelle porte d’apparat voulue par le maire Maufoux pour mettre la ville au goût du jour accueille le visiteur venu du nord.
Construit en 1569, ce bastion est arasé vers 1800 pour y construire une salle de bals publics, le Vauxhall. Il fonctionnera jusqu’en 1860 où, devenu vétuste, il est remplacé par un superbe théâtre à l’italienne.
En même temps que la construction du Vauxhall, sur l’ancien bastion Saint-Nicolas, la Ville autorise la construction d’un établissement de bains-douches dans le fossé du rempart de la Comédie.
Construit pendant la guerre de Trente Ans (1637), il englobe la petite tour Notre Dame du XIVe siècle.
A la pointe du bastion, coté boulevard, une échauguette couverte d’une calotte en pierre domine le fossé.
Construite vraisemblablement autour de 1465, la Tour Blondeau est édifiée sur un plan en fer à cheval et contient une belle voûte à pilier central.Elle était autrefois appelée « Tour du Quarreau ».